La Nuit

S’éteint la clarté, la nuit enveloppe doucement, Le velours du ciel embrasse tendrement, Les étoiles s’éveillent, scintillent en silence, Murmures harmonieux, profondeur d’existence.

Là où la lune se lève, douce illuminant, Les ombres se dessinent, une valse au firmament, Les mystères se trament, trame d’intimisme, Dans cette heure étoilée, écho d’un jour d’optimisme.

Ô nuit, tendre amante aux soupirs enflées, Frôlant les âmes craintives aux portes de l’éveillée, Ici, dans cette obscurité, je sublime mes pensées, Sous l’ombre de ton souffle, je suis l’étoile apaisée.

  • Gustave Flaubert